CHANT D’AFA’AHITI
O c’est le pays, mon pays qui bougeait !
Voilà le grand Taravao qui bougea par en dessous
Par émulation et adoration,
En perçant avec aiguisés (instruments)
L’herbe aquatique est épaisse dans la rivière ombrée
Là où l’anguille est coupée en morceaux
Un héritage familial est le taro avec sa large feuille, de l’héritage.
Pousse à la mer la pirogue Vaiova’u
Des vagues brisantes
Par-dessus les nombreux coquillages
Par-dessus les nombreux petits coquillages de la passe.
Par-dessus les petits crabes du rivage, aux longs yeux
Le tridacne dans le sable blanc du récif,
La tortue et la raie avec sa queue qui pique.
À To’a-pu (roche du milieu de l’océan) avec les chères petites perles.
Quand la nuit tombe sur Afa’ahiti
Tandis que la mer roule sur son parcours changeant
Les petits chants du coq
Parviennent de l’intérieur.
À Afa’ahiti il y a des poissons qui étendent leurs nageoires
Qui ressemblent à l’arc-en-ciel.
Lorsque vient la nuit l’appétit est satisfait
À motu-nono, à la pieuvre tapie ;
Alors là on mange le plantain pointu,
La canne à sucre penchée et le taro rouge de l’héritage.
Avec une source claire et les jeunes femmes empressées.
Par Teuira Henry
MTOTA
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